N. de Mortagne (dans le dép. BOUCHES. Sous le 1er Empire, on appela : Bouches-de-l’Elbe un dép. La sauvagerie chez les mauvais s’accuse plus redoutable qu’on ne pourrait l’imaginer dans les pays où l’animal humain a moins de sang et moins de muscles. Cependant des progrès extraordinaires s’accomplissent d’année en année dans ce pays de la lutte incessante, athlétique du bien contre le mal, lutte à laquelle chacun prête la main ; les slums s’assainissent, le nombre des criminels a diminué d’un tiers, la réforme des pénitenciers donne évidemment de bons résultats, puisque la décroissance de la criminalité, si marquée en Angleterre et dans le pays de Galles, ne se manifeste pas de même en Écosse et en Irlande où les mêmes changemens ne sont pas encore appliqués. Dimanche 25 septembre. – Les deux berges de la Seine pleines de chevaux de cavalerie, et de jambes nues de mobiles se lavant dans les remous, faits par le passage incessant des mouches. Maturité : septembre à décembre
Montesquieu était lié avec les philosophes, mais il avait de l’éloignement pour Voltaire : si, dans les Lettres persanes, il n’épargna pas toujours les choses saintes, il se montra, dans l’Esprit des Lois, respectueux pour la religion. L’Esprit des Lois a été commenté par Voltaire et par Destutt-Tracy. On doit à D’Alembert et M. Villemain l’Éloge de Montesquieu : ce dernier a été couronné en 1815 par l’Académie française. Montesquieu ne fut pas seulement un grand écrivain, c’était aussi un vrai sage, bon, bienfaisant sans faste : on cite de lui plusieurs beaux traits, entre autres la conduite qu’il tint à Marseille envers une famille à laquelle, sans vouloir se faire connaître, il rendit son chef qui était esclave à Tétouan. Anc. abbaye. Ce fut autrefois une principauté, qui appartint successivement aux maisons de Thouars, d’Amboise et de La Trémoille. Anc. baronnie de l’Armagnac. MONTESQUIOU, ch.-l. de c. (Gers), à 10 kil. MONTESQUIEU-VOLVESTRE, ch.-l. de c. (Hte-Garonne), sur l’Arize, à 35 kil. Garonne, à 11 kil. Ruines d’un château. Jadis ch.-l. CADENET, ch.-l. de cant
Brisures de truffes noires en tranches et huile de truffe blanche surgelées Tuber melanosporum, disponibles toute l’année. Ces brisures de truffes peuvent être utilisées pour la préparation de votre beurre truffé, agrémenter vos brouillades ou votre brie truffé. Appuyer cette mie avec la lame d’un couteau pour assurer sa cohésion avec le beurre ; quadriller avec le dos du couteau ; arroser de beurre fondu et faire griller doucement. Couper le chocolat en morceaux et le chauffer avec le beurre dans la partie supérieure d’un bain-marie. Mélanger avec un batteur électrique jusqu’à l’obtention d’un mélange lisse. Ajouter la crème lentement et bien mélanger avec un batteur électrique. Masquer les filets de farce de poisson à la crème ; les rouler en paupiettes et les pocher au fumet de poisson. Prendre autant de petites tomates bien régulières qu’il y a de paupiettes ; les couper au tiers de leur hauteur, puis les vider et les peler. Service adorable. Les produits sont de grande qualité et les plats très bien cuisinés. Un bon restaurant pour découvrir la truffe, nous avons adoré les entrées proposées, et le service est rapide
2000 hab. Un combat sanglant y fut livré le 24 oct. S. de Stockholm et presque vis-à-vis de Copenhague; 12 000 hab. N. E. de Bath; 3000 hab. MALMESBURY (Will.), historien. V. GUILLAUME. Patrie de Hobbes et de Guillaume de Malmesbury. MALMESBURY (John HARRIS, comte de), diplomate, né en 1746, à Salisbury, mort en 1820, était fils du célèbre James Harris. Le Dr Asa Gray me le disait aussi, en ajoutant que M. Harris, un des hommes les plus versés dans la connaissance de la langue et des usages des tribus du Nord de l’Amérique, avait la même opinion. Son petit-fils, lord J. Howard Harris, comte de Malmesbury, né en 1807, tint le portefeuille des affaires étrangères dans le ministère tory de lord Derby (1852 et 1858). Il s’empressa en 1852 de reconnaître l’Empire, qui venait d’être proclamé en France. Pendant les années qui s’écoulèrent depuis la guerre d’Orient jusqu’à son ambassade en Russie, on voit le représentant de la Prusse auprès de la confédération germanique dans une agitation constante, en voyages continuels à travers l’Allemagne, la France, le Danemark, la Suède, la Courlande et la Haute-Italie, cherchant des sujets de distraction, ou bien peut-être aussi des sujets d’observation, et ne revenant chaque fois à Francfort que pour y soulever un incident, casser quelque « bric-à-brac, » et pousser à bout le nerveux et bilieux comte Rechberg, représentant de l’Autriche et président du Bundestag
Sous Napoléon il y en eut 18 ; auj. le maximum est 12. – Une dignité de maréchal général fut instituée en 1621, en faveur de Lesdiguières ; elle fut aussi conférée à Turenne, à Villars, au maréchal de Saxe, et à Soult en 1847. – Napoléon I créa en 1806 la charge de grand maréchal du palais, dont le titulaire était chargé de veiller spécialement à la sûreté de l’Empereur. Ce poste fut occupé sous Napoléon I par Duroc, par Bertrand, et sous Napoléon III par le maréchal Vaillant. Supprimé en 1792, le maréchalat fut rétabli en 1804 par Napoléon Ier ; les titulaires furent appelés maréchaux d’Empire. Avant François I, les fonctions de maréchal étaient purement temporaires ; ce fut ce prince qui le premier nomma des maréchaux à vie. Le titre de lord maréchal est héréditaire en Écosse dans la famille des comtes de Keith. Ces coulis se font au moment, et leur emploi est indiqué dans l’Observation placée en tête des Beurres composés. 4 kil. S. E. d’Alexandrie, près du confluent du Fontanone et du Tanaro, est célèbre par la victoire que Bonaparte, premier consul, y remporta sur Mélas et les Autrichiens (14 juin 1800) : la soumission de l’Italie, la fin de la seconde coalition et la paix de Lunéville en furent les résultats